Orgie

“Il faut brûler pour arriver consumés au dernier feu.”

Un homme et une femme.Ils sont seuls, dans leur appartement marital.
La nuit vient de tomber. La lune éclaire de sa pâleur leur mélancolie d’un monde où la parole ne parlait pas. Où l’on faisait les choses, dans une réalité simple, pure et innocente. C’est l’heure du rite. Du rite théâtral et sexuel. C’est le moment où il faut se débarrasser de ce que l’on est ou croit être, pour toucher au scandale, au blasphème, à la réalité. L’heure de s’éveiller à soi-même, avant de se rendormir comme chaque jour, à l’heure où le soleil se lève, et où il faut retourner dans ce rêve de réalité. Rejoindre l’humanité, dans la paix du monde et dans la religion tranquille de chaque jour… Mais un scandale qui n’existe pas aux yeux du monde, qui ne fait pas signe ni sens, n’est qu’une mascarade. Qu’un spectacle
sans spectateur. Dès lors, un choix s’impose à eux : aller au bout de leur rite, et se donner la mort, en donnant à cet acte un sens éclatant,
ou bien retourner à l’ordre…

Calendrier

Générique

Texte Pier Paolo Pasolini

Mise en scène et scénographie William Astre

Collaboration dramaturgique Sylvain Martin et Hervé Joubert-Laurencin

Interprétation William Astre, Jana Klein, Margot Lourdet

Lumières Moreau

Coproduction Maison du Développement Culturel de Gennevilliers

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